Le risque se définit traditionnellement comme un événement qui vient diminuer la capacité de gain d’une personne ou qui peut engendrer des dépenses supplémentaires. Le risque porte ainsi atteinte à la sécurité économique d’une personne et va affecter sa capacité à travailler (exemple : la maladie) ou venir amputer ses ressources (exemple : dépenses liées à la naissance d’un enfant). C’est pour cela qu’il fait l’objet d’une prise en compte, d’une réparation ou d’une rétribution. On parle de « risque social » lorsque celui-ci est pris en charge collectivement, comme c’est le cas pour l’ensemble des risques de la Sécurité sociale. Dans une autre acception, on parle également de « risque social » pour désigner les risques inhérents à la vie sociale

Celle-ci prend aujourd’hui en charge les risques maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail/maladie professionnelle, vieillesse et les charges de famille. D’autres risques comme le chômage ne sont pas intégrés à la Sécurité sociale mais font tout de même l’objet d’une prise en charge au niveau de la Nation.

Toute personne affiliée à un régime peut bénéficier d’une prise en charge lorsqu’un risque couvert par ce régime se réalise (s’il remplit les conditions d’indemnisation) et toute personne participe au financement de ce risque par le biais des cotisations et contributions affectées au régime auquel elle est affiliée.