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Je suis en coloc’, comment je fais pour les aides au logement ?

Si comme de nombreux jeunes, tu es séduit par la colocation, cette page est faite pour toi. En effet, on t’explique tout sur les aides au logement en colocation.

Tu occupes un logement avec une ou plusieurs personnes ? Alors tu es en colocation et tu peux prétendre, sous certaines conditions, à une aide au logement. Cette aide au logement t’aidera à payer ta part de loyer.

Attention : la personne qui partage ton logement ne doit pas être ton conjoint(e), concubin(e) ou pacsé(e) ! De plus, le propriétaire de ton logement ne doit être ni un de tes parents ou grands-parents ni un de tes enfants.

Comment faire ma demande ?

Cette demande d’aide au logement doit être faite en ton nom. Tu ne peux pas faire de demande d’aide au logement pour toi et un de tes colocataires. C’est à ton colocataire de faire également sa propre demande d’aide au logement. Tu dois déclarer ta part de loyer mensuel sans les charges ainsi que le nombre de colocataire(s). Tu ne déclares donc pas le montant total du loyer mais la part à ta charge.

Afin d’estimer ton droit à une aide au logement, tu peux faire une simulation sur le site caf.fr. Suite à cette simulation, tu pourras faire ta demande en ligne, toujours sur le site Caf.fr.

Si tu relèves d’une profession agricole et que tu es affilié à la MSA, c’est auprès de la MSA qu’il faudra faire ta demande d’aide au logement. Tu peux effectuer ta demande en ligne sur le site internet de ta MSA dans Mon espace privé.

Si un colocataire arrive ou part, dois-je le déclarer ?

Tout à fait. Le départ ou l’arrivée d’un nouveau colocataire peut modifier le montant de ton aide au logement. En effet, ce départ ou cette arrivée peut influer sur la part du loyer à ta charge. Informer ta Caf ou ta MSA permet de revoir ton droit à l’aide au logement le mois suivant ce changement de situation. Cela peut t’éviter d’avoir à rembourser par la suite des sommes perçues à tort.

Le conseil de Sécu-jeunes.fr : ne tarde jamais à signaler un changement de situation ! En effet, si tu continues à percevoir une prestation à laquelle tu n’as plus droit ou alors à un montant plus faible, les organismes de Sécurité sociale te demanderont de rembourser le trop-perçu.