Le régime obligatoire de la Sécurité sociale auquel tu es rattaché (régime général, agricole…) prévoit une prise en charge de ces différents risques. Mais l’indemnisation reste partielle. La prévoyance, c’est donc une protection sociale qui vient compléter celle de la Sécurité sociale.
Ex : Le risque – Incapacité de travail
- Tu percevras d’indemnités journalières (IJ) égales à 50% de ton salaire journalier brut de base, par l’Assurance maladie.
- Tes IJ peuvent être complétées d’un certain niveau de ressources par ton employeur, si tu remplis certaines conditions (ex : avoir au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise). Le complément de revenus s’élève à 90% du salaire journalier brut pendant 90 jours maximum, puis 66,66% pendant, au maximum, les 90 jours suivants.
- Un contrat de prévoyance collective, souscrit par l’employeur, peut venir compléter les deux indemnités précédentes. Le complément de rémunération associé peut, dans certains cas, couvrir la totalité du salaire. La durée et le montant des indemnités versées dépendent des contrats et éventuellement de la convention collective dont relève l’entreprise.
Quelles différences entre une complémentaire santé et une prévoyance ?
Pour les autres travailleurs (hors cadres du secteur privé), le contrat de prévoyance est seulement facultatif. Parfois, l’entreprise prévoit d’étendre la prévoyance à l’ensemble de ses salariés, au lieu de la réserver seulement aux cadres.
Si aucun contrat collectif n’est proposé dans ton entreprise, tu peux toujours opter pour une prévoyance individuelle. Les contrats individuels de prévoyance peuvent être proposés par les mutuelles ou les sociétés privées d’assurance. Les institutions de prévoyance gèrent uniquement les contrats collectifs de prévoyance (à destination des entreprises et de leurs salariés).
Quels « critères » dois-je vérifier avant de choisir mon contrat de prévoyance ?
On compte en France une trentaine d’institutions de prévoyance. Ces dernières couvrent 13 millions de salariés à travers 2 millions d’entreprises.