Moi, jeune parent

Parents, quels sont les différents congés dont nous pouvons bénéficier ?

Ai-je droit au congé maternité avant et après l’accouchement ?

  • Tu es salariée du secteur privé ou indemnisée par Pôle emploi. Tu bénéficies bien sûr d’un congé maternité avant et après l’accouchement (dit prénatal et postnatal). Sous réserve de cesser toute activité pendant au moins 8 semaines (dont 6 après l’accouchement), tu pourras bénéficier d’indemnités journalières. Pour les deux premiers enfants, ce congé a une durée légale de 16 semaines (6 semaines de congé prénatal, 10 semaines de congé postnatal). Tu ne peux pas y renoncer totalement. A partir du troisième enfant, le congé est porté à 26 semaines (8 semaines de congé prénatal et 18 semaines de congé postnatal). Il appartient à ton employeur de transmettre une attestation de salaire à ta caisse de Sécurité sociale.
Le sais-tu ?

Si tu attends des jumeaux ou des triplés (ou plus), la durée du congé de maternité sera allongée : respectivement 34 et 46 semaines.

  • Si tu relèves de la Sécurité sociale pour les indépendants, tu peux bénéficier d’une allocation de repos maternel. Elle est versée en deux fois : à la fin du 7ème mois de grossesse puis après l’accouchement. Si tu es cheffe d’entreprise, tu peux également bénéficier de l’indemnisation journalière forfaitaire d’interruption d’activité. Pour cela, tu dois t’arrêter de travailler pendant 44 jours consécutifs. Parmi ces 44 jours, 14 doivent précéder immédiatement la date de l’accouchement. Si tu es conjointe collaboratrice, tu peux bénéficier de l’indemnité de remplacement si tu cesses ton activité et que tu te fais remplacer.
  • Si tu es exploitante agricole, tu peux bénéficier de l’allocation de remplacement maternité. Elle te permettra de te faire remplacer sur ton exploitation par un service de remplacement ou par un salarié recruté spécialement. Le montant de l’allocation est égal au coût de ton remplacement. Pour plus d’information, rendez-vous sur MSA.fr.

Quels droits pour le père de l’enfant ?

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est un droit ouvert à tous les salariés lors de la naissance d’un enfant, dans les situations suivantes :

  • si tu es le père de l’enfant, quelle que soit ta situation familiale (même si tu ne vis pas avec ton enfant ou avec sa mère)
  • si tu n’es pas le père mais que tu partages la vie de la mère, dans le cadre du mariage, d’un pacte civil de solidarité ou d’un concubinage.

La durée de ce congé est de 25 jours au maximum. Pour la naissance de jumeaux, triplés ou plus, sa durée est portée à 32 jours. Tu peux le prendre en une seule ou plusieurs fois. Il peut succéder, notamment, aux trois jours que représente le congé de naissance. Il faut également prendre ce congé avant les quatre mois de l’enfant. Tu dois bien sûr avertir ton employeur au moins un mois avant la date choisie. Fais le bien par lettre recommandée avec accusé de réception. De plus, pense à préciser la date de fin du congé.

Pendant ce congé, tu peux sous certaines conditions percevoir des indemnités journalières de la part de l’Assurance maladie. Pour en bénéficier, n’oublie pas de communiquer à ta caisse d’Assurance maladie (Cpam) la copie intégrale de l’acte de naissance de l’enfant.

Le congé parental d’éducation, c’est quoi ?

Les salariés peuvent bénéficier, suivant la naissance d’un enfant, d’un congé parental d’éducation (sous certaines conditions). Il peut être accordé à tout salarié à l’occasion de la naissance de son enfant. Il peut débuter à tout moment jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant.

Tu dois justifier d’une ancienneté minimale d’un an dans ton entreprise à la date de la naissance de ton enfant. Pendant la durée du congé parental d’éducation, le contrat de travail est suspendu.

Pour aller plus loin dans les informations concernant ce congé, tu peux consulter la page dédiée du Ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.

Tu attends un enfant ? Tu peux estimer le montant de tes indemnités journalières prévues (congé de maternité, paternité ou accueil de l’enfant) via le simulateur dédié mis à disposition par l’Assurance maladie.